Petites pierres, petite annonce
Comme j’ai pu le dire ce matin, suite à l’histoire racontée par Edith Heurgon sur les verrous intérieurs dans les chambres posés pour éviter l’intrusion des fantômes, joués ou non par des co-colloquants, j’ai eu la surprise hier midi après m’être allongée dans ma chambre pour une micro-sieste, puis m’être absentée, de revenir et de voir ces quelques cailloux posés sur mon lit. J’ai cru à un message, d’un ou d’un autre d’entre nous qui aurait laissé ainsi une trace (et non un signe) de son passage, pour mieux signer son invisibilité. J’ai compris seulement le soir en me déshabillant et en retrouvant d’autres cailloux dans le revers de mon jean que les fantômes, même à Cerisy, deviennent bien prosaïques. J’avais glané par devers moi, par un pas de dahut sans doute un peu trop traînant, quelques pierres de la cour. Bref, tout ça pour vous dire qu’a l’instant, en voulant commencer ma sieste dans le train, et donc en cherchant mon livre pour ce faire car une sieste sans livre n’est pas une sieste, je me suis rendu compte que j’avais laissé le livre dans la chambre. Et, ce n’est pas fait exprès, il s’agit de : Toutes les pierres, de Didier Da Silva. Si vous pouvez demander à une personne du château de regarder et si quelqu’un peut me rapporter ce livre je lui serai très reconnaissante. Les cailloux sont peut-être encore là eux aussi (je les avait posés sur la petite étagère à gauche près de la fenêtre). Merci à vous.
Ps : les scrupules sont, étymologiquement, des cailloux dans la chaussure. C’est vrai que j’en ai de quitter ce colloque trop tôt. Mais je porte mes scrupules un peu trop haut semblerait-il. Bon travaux à vous.